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HISTORIQUE 2009 : les oeuvres
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L.V. BEETHOVEN : Sonate Op.31 n°2, "La Tempête"
L.V. BEETHOVEN : Sonate n°17, Op. 31 n°2 en ré mineur, "La Tempête"
Il est par contre avéré que le musicien répondit un jour à Schindler qui l'interrogeait sur la signification de l'oeuvre : "Lisez la Tempête de Shakespeare!". S'agit-il d'une tempête intérieure ou d'une insistance sur l'expression dramatique réclamée par l'oeuvre? Quoi qu'il en soit, c'est de cette réponse que vient le nom qui reste depuis attaché à cette sonate. Cette sonate Op.31 n°2 marque un pas décisif vers l'affranchissement de la forme ou, pour mieux dire, vers sa soumission à l'expression : celle-ci s'incarne immédiatement dans une forme conçue pour elle. "A présent, je veux marcher dans des chemins nouveaux" disait Beethoven lors de la genèse de l'opus 31. Toutes les audaces de l'allegro initial font foi de cette volonté.
J. BRAHMS : Trois Intermezzi Op.117
- 1er Intermezzo, en mi bémol majeur - 2eme Intermezzo, en si bémol mineur - 3eme Intermezzo, en ut dièse mineur
B. BARTOK : Mikrokosmos, 6 danses dans le rythme bulgare.
Mikrokosmos est toutefois bien différent d'une méthode d'apprentissage du piano. Les références dans Mikrokosmos sont nombreuses à des folklores (Europe centrale et orientale), à des cultures musicales, à des formes (choral, canon, variations...) et à des styles. On y trouve en particulier ces six Danses dans le rythme bulgare, pièces se référant aux danses et airs du folklore paysan tant aimé du musicien.
F. LISZT : Sonetto 104 del Petrarca.
Sonetto 104 : "Paix je ne trouve et n'ai à faire guerre, et je crains et espère, et brûle et suis de glace... En cet état je suis, Dame, à cause de vous". Le récitatif est ici d'une véhémence soutenue. L'élégie amoureuse - thème principal en mi majeur - alterne les moments d'enthousiasme et ceux de la plus poignante tristesse. A la fin cependant, tout s'apaise en un soupir de réconciliation avec une passion plus sereine.
F. LISZT : Funérailles (Harmonies poétiques et religieuses) Funérailles est le septième morceau des Harmonies poétiques et religieuses, recueil composé entre 1834 et 1852. Le titre du recueil est emprunté à Lamartine qui avait publié en 1830 quatre livres rassemblant 47 poèmes visant à "reproduire un grand nombre des impressions de la nature et de la vie sur l'âme humaine". Ce morceau est daté par Liszt d'octobre 1849. En conséquence il a souvent été interprété comme une sorte d'hommage funèbre à Frédéric Chopin, décédé le 17 octobre 1849, ce qui semble accrédité par les réminiscences de la Polonaise Héroïque Op.53 de Chopin qui transparaissent dans les arpèges de la section centrale.
F. LISZT : Après une lecture de Dante, Fantasia quasi sonata Cette pièce, la dernière de la Deuxième Année de Pèlerinage (Italie), est la plus étendue et la plus longuement élaborée du cahier. Le titre en est emprunté à un poème de Victor Hugo mais la biographie de Liszt nous apprend que celui-ci lit abondamment la Divine Comédie de Dante en compagnie de Marie d'Agoult au moment de la composition de l'oeuvre. Liszt joue sa partition pour la première fois en 1839 à Vienne, la révise l'année suivante avant de lui donner sa forme définitive en 1849.
R. SCHUMANN : Quatuor à cordes Op. 41 n°3 en la majeur L'année 1942, entièrement consacrée à la musique de chambre voit naître les trois Quatuors Op.41. Ces quatuors sont composés pour Clara à qui Schumann, plein de fierté, les offre le 13 septembre 1842 pour son anniversaire. "Ce fut un jour plein de joie et de plaisir, écrit-elle... Tout ce que je puis dire des Quatuors est qu'ils me ravissent jusque dans le détail. Tout y est neuf mais clair, travaillé avec délicatesse, mais toujours dans le vrai style du quatuor". Avec ses Quatuors, Schumann cherche également à impressionner Mendelssohn qu'il juge comme "le critique le plus élevé; il a, parmi tous les musiciens vivants, la vision la plus claire des choses". Schumann atteint son but puisque Mendelssohn lui déclarera plus tard "qu'il ne savait comment [lui] dire à quel point [sa] musique lui plaît". Le troisième Quatuor est le plus audacieux, le plus ambitieux de l'opus 41. Il est aussi celui qui s'éloigne le plus de la norme classique.
R. SCHUMANN : Quintette pour piano et cordes, en mi bémol majeur Op.44
Wagner, qui entend le Quintette en février 1843 à Dresde, fait part de ses impressions à Schumann dans une lettre : " Votre Quintette, très cher Schumann, m'a beaucoup plu; j'ai prié votre chère épouse de le jouer deux fois. J'ai encore très présents à l'esprit les deux premiers mouvements. [...] Je vois quel chemin vous voulez suivre, et puis vous assurer que c'est aussi le mien, là est l'unique chance de salut : la beauté." Le Quintette de Schumann est pourtant le premier grand chef-d'oeuvre conçu pour piano et quatuor à cordes. Après l'effort d'écriture qu'avait exigé la genèse des trois Quatuors Op. 41, le piano, associé à l'amour pour Clara, reprende ses droits. On ne trouve qu'à grand peine dans le Quintette six mesures où il se taise ! Le Quintette Op.44 reste un modèle de dynamisme et de fraîcheur insurpassé. Il allie la rigueur du style du quatuor à la fantaisie imaginative, à la richesse et à la liberté de l'écriture pianistique de Schumann. |